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Jasmine, une Belge soupçonnée d’avoir enlevé sa fille en Espagne, réagit à son avis de recherche : « C’est complètement injustifié »

Par RTL info
Soupçonnée par la police espagnole d’avoir enlevé sa fille de trois ans, Jasmine Raeymaekers, une Belge de 30 ans, affirme être tombée des nues en découvrant sa photo sur un avis de recherche.

C’est le jour de son anniversaire que Jasmine Raeymaekers a appris qu’elle était recherchée par la police espagnole. L’avis de recherche, diffusé mardi par l’organisation « SOS Desaparecidos », la désigne comme suspecte dans l’enlèvement de sa fille Lily Sofía, âgée de trois ans. Selon les autorités, elle aurait quitté l’Espagne en février avec l’enfant sans revenir, à la suite d’une plainte déposée par son ex-compagnon, le père de la fillette.

Installée jusqu’alors à Lanzarote, l’île où réside également le père, Jasmine affirme ne rien comprendre à la situation. « J’étais simplement en voyage. Mais quand j’ai vu l’avis de recherche, j’ai immédiatement pris un vol pour rentrer », a-t-elle déclaré au journal Het Laatste Nieuws. Au moment de la découverte de l’avis, elle se trouvait au Sri Lanka avec sa fille.

Un acte volontaire de mon ex

Pour Jasmine, la publication de l’avis de recherche n’est pas un hasard. « Cet avis est complètement injustifié. Et ce n’est certainement pas une coïncidence qu’il a été publié exactement le jour de mon anniversaire. Mon ex l’a fait exprès, pour me blesser », estime-t-elle. Elle décrit son ancien compagnon comme « agressif », affirmant qu’il souffrirait de problèmes d’alcool et de drogue.

Des médias espagnols évoquent par ailleurs un précédent : Jasmine aurait déjà violé une interdiction judiciaire en quittant l’Espagne avec sa fille plus tôt dans l’année. Une version qu’elle conteste fermement.

Il n’y a jamais eu d’accord officiel

La trentenaire nie avoir enfreint un quelconque accord parental : « On prétend qu’il existe un accord parental que je n’aurais pas respecté. Mais il n’y a jamais eu d’accord officiel entre nous. » Elle précise que le tribunal espagnol n’avait pas pu statuer l’an dernier car elle n’était pas domiciliée officiellement à Lanzarote. « Je suis officiellement domiciliée en Belgique, et ce depuis plusieurs années. D’ailleurs, ma fille a un passeport belge et la nationalité belge », rappelle-t-elle.

Jasmine explique qu’elle n’a reçu aucune information ni convocation avant la diffusion de l’avis : « Depuis, je n’ai plus rien entendu. Aucun mail, aucun appel, aucun message WhatsApp… Absolument rien. Cet avis tombe donc comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu. »

Nous sommes simplement à la maison

L’auteure et voyageuse dit avoir continué à travailler tout en voyageant avec sa fille : « J’écris des livres et je suis active sur plusieurs réseaux sociaux. Ces derniers mois, nous avons voyagé alors que je continuais à travailler. » Elle affirme que son ex-compagnon savait parfaitement où elles étaient. « C’est tellement injuste de dire que personne ne savait où nous étions », souligne-t-elle, ajoutant qu’il était en contact par e-mail, avant de cesser de répondre à ses demandes de pension alimentaire.

« J’espère qu’on prendra en compte le fait que je suis une mère qui allaite depuis trois ans, qui dort avec sa fille et qui fait tout pour la rendre heureuse », conclut-elle, espérant que l’avis de recherche sera bientôt levé.

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