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La décision du parquet de Flandre orientale d'entamer une procédure de médiation à la suite des propos de Conner Rousseau sur les Roms montre qu'il ne s'agissait pas simplement du "discours d'un type bourré" mais de faits susceptibles de poursuites pénales, a fait remarquer mercredi l'avocat de l'association de la communauté Rom "Kham", Abderrahim Lahlali,
"Nous prenons acte de la position du parquet de ne pas porter l'affaire devant un tribunal mais la décision est une reconnaissance du fait qu'il ne s'agissait pas du discours d'un type bourré (zattemansklap, selon les mots utilisés par M. Rousseau) mais d'une infraction susceptible d'être poursuivie. Nous sommes reconnus en tant que victimes et nous nous mettrons à table avec lui. Ce n'est que si la procédure de médiation se conclut de manière positive que le parquet décidera de ne pas poursuivre. Mon client ne demande pas de compensation financière mais la réparation d'un dommage moral", a souligné l'avocat.
Le parquet a décidé d'ouvrir une procédure de "médiation et mesures" à l'encontre du président de Vooruit à la suite de propos visant la communauté rom, qu'il avait tenus, éméché, à des policiers dans sa ville de Sint Niklaas au mois de septembre.