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En décembre 2020, Marc P. était condamné à 37 mois de prison avec sursis pour des faits d’agressions sexuelles sur un garçon de 5 ans. « Il a déclaré qu’il n’avait pas pu résister à l’excitation que lui procurait la vue ou le fait de toucher l’enfant. Selon lui, il était comme hypnotisé », peut-on lire dans l’extrait du jugement du Tribunal de police que RTL info s’est procuré.
Nos journalistes ont retrouvé le papa du garçon victime de ces faits. Selon lui, le sursis était assorti de conditions : arrêter les stupéfiants, avoir une assistance psychologique et ne plus fréquenter des mineurs d’âge. « Si ces conditions n’étaient pas respectées, les 37 mois de prison s’appliquaient. Visiblement, il a recommencé », explique-t-il.
Alors qu’il avait l’interdiction d’approcher des mineurs, Marc P. a aménagé son garage pour que des enfants puissent jouer, comme l’explique un voisin : « Tout le monde rentrait dans son garage, il achetait des jouets sur internet, il les donnait aux gosses. Les enfants l’adorent », précise-t-il.
Cet homme a d’ailleurs porté récemment plainte pour des faits présumés commis sur une petite fille. Condamné à 37 mois de prison avec un sursis de 5 ans en décembre 2020, les conditions sont donc toujours valables. Les récentes plaintes n’ont pourtant pas permis son interpellation, une chose déplorée par le papa de la première victime. « À cause de ça, un homme a pété les plombs et des enfants ont encore été victimes ».
Vu les antécédents du suspect, les autorités judiciaires avaient la possibilité de l’interpeller, selon Pierre-Alexandre Napoli, avocat pénaliste. « Cela doit mettre les voyants au rouge et prendre une décision. Quand une personne a ces antécédents, il faut prendre des mesures adéquates en fonction de la gravité et de la dangerosité de la personne ».
Condamné, Marc P. n’avait pas fait appel du jugement à l’époque.

















