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Un ex-policier était cité à comparaitre, mercredi, devant le tribunal correctionnel d'Eupen, dans le cadre de faits de mœurs. Le prévenu est suspecté d'atteinte à l'intégrité sexuelle d'une fille de 11 ans. Il doit aussi répondre de détention et de propagation d'images de violences sexuelles sur enfants.
L'homme a expliqué lors de l'audience visiter régulièrement des sites internet relatifs au sadomasochisme. "Des photos d'enfants se sont téléchargées automatiquement", a-t-il assuré, tout en reconnaissait les avoir regardées.
L'homme a soutenu être rentré en contact avec une enfant dont il avait obtenu une photo, de manière à la prévenir des risques qu'elle encourait. Il a ajouté avoir voulu faire parvenir le fichier à l'entourage de la jeune fille pour les alerter.
Une version qui ne tient pas la route pour le ministère public, d'autant que le prévenu a déjà été condamné à deux reprises pour des faits de mœurs impliquant des mineurs d'âge.
"Pourquoi ne pas avoir immédiatement dénoncé les faits à la police après avoir reçu ses images ? Pourquoi avoir demandé à la jeune fille de fournir d'autres photos ?", a interrogé la magistrate.
L'avocat de la défense a de son côté plaidé en faveur d'un sursis probatoire.
Le tribunal rendra son jugement le 11 octobre.