Une maison de transition, la troisième du pays après Malines et Gand, ouvrira ses portes l'an prochain à Louvain, a annoncé mardi le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. Cet établissement permettra à 16 détenus de longue durée de purger la fin de leur peine et de préparer leur réinsertion dans la société.
Cette maison de transition sera installée sur la Janseniusstraat à Louvain, dans une ancienne habitation actuellement en rénovation. Ces travaux permettront à l'établissement de répondre aux normes légales en tant que maison de transition.
Le dossier a été approuvé par le conseil des ministres, vendredi dernier. Le conseil communal de Louvain a également entériné l'installation de cette structure.
Les maisons de transitions ne doivent pas être confondues avec les maisons de détention. Ces structures, gérées par des partenaires privés, n'accueillent qu'un nombre limité de détenus (minimum 12 et maximum 17) qui se verront accorder la possibilité d'y passer la dernière étape de leur peine de prison. Ces personnes font l'objet d'une assistance et d'un accompagnement intensifs afin de préparer leur retour au sein de la société et d'ainsi réduire le risque de récidive.
Le ministre de la Justice avait lancé en septembre 2022 un appel à candidatures pour l'ouverture de nouvelles maisons de transition. L'objectif est d'ouvrir d'autres établissements de ce type en Wallonie et à Bruxelles également. Une maison avait été installée en 2020 à Enghien, mais celle-ci a dû fermer ses portes deux ans plus tard à la suite des retraits de la société G4S puis d'une asbl, en charge de la structure.