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Comment les Belges perçoivent-ils leur famille royale ? Comment leur popularité évolue-t-elle au fil du temps ? Quels membres inspirent le plus confiance ? Autant de questions auxquelles répond le nouveau « Baromètre de la monarchie » d’Ipsos pour RTL info, HLN et VTM.
L’évaluation du Roi Philippe, de la Reine Mathilde et de la Princesse Élisabeth est en constante amélioration. Interrogés sur la note qu’ils attribueraient à chaque membre sur une échelle de 0 à 10, les Belges octroient au Roi Philippe une moyenne de 6,9 en 2025, en nette progression par rapport à 6,6 en 2024 et 5,9 en 2023.
La Reine Mathilde obtient quant à elle une note moyenne de 7,0, surpassant 6,8 en 2024 et 5,9 en 2023. La Princesse Élisabeth se distingue avec la meilleure moyenne de 7,1 en 2025, contre 6,9 en 2024 et 5,9 en 2023. Cette tendance positive est particulièrement marquée à Bruxelles et en Flandre, tandis qu’une certaine résistance est observée en Wallonie. Les Belges plus âgés se montrent généralement plus positifs à l’égard des trois membres principaux.
Le Roi Philippe : professionnel et formel
L’image du Roi Philippe continue de s’améliorer, notamment sur des caractéristiques telles que le professionnalisme (73 %), le formalisme (72 %), et l’humanité (70 %). Deux Belges sur trois confirment que le monarque joue bien son rôle d’ambassadeur de la Belgique à l’étranger. Cette perception s’est renforcée en 2025, atteignant 65 % (contre 60 % en 2024 et 58 % en 2023). Les perceptions négatives, telles que le fait d’être « trop éloigné du peuple » ou de ne pas « moderniser suffisamment la monarchie », diminuent, n’étant plus soutenues que par un Belge sur trois.
En termes d’évolution de son rôle de roi, 67 % des Belges estiment que le Roi Philippe progresse positivement en 2025, une hausse par rapport à 65 % en 2024 et 63 % en 2023. Cette évolution est plus visible à Bruxelles (76 %) et en Flandre (70 %) qu’en Wallonie (57 %).
La confiance envers le Roi Philippe suit également une tendance positive, avec 62 % des Belges qui lui font pleinement ou plutôt confiance en 2025, contre 59 % en 2024 et 54 % en 2023. Cette confiance est plus forte à Bruxelles (78 %) et en Flandre (60 %), mais plus faible en Wallonie (60 %).
La Princesse Élisabeth : naturelle et humaine
L’image de la Princesse Élisabeth est particulièrement positive, caractérisée par son naturel (73 %), son humanité (72 %) et son professionnalisme (67 %). Cette image s’est consolidée depuis 2023, bénéficiant d’un large soutien : environ deux Belges sur trois partagent cette perception. Elle se distingue du Roi Philippe par un naturel et une capacité de persuasion plus marqués, tout en étant perçue comme moins formelle et distante.
La confiance en la Princesse Élisabeth continue également d’augmenter, atteignant 65 % en 2025, contre 63 % en 2024 et 59 % en 2023. Cette confiance est très élevée à Bruxelles (79 %) mais « remarquablement plus faible en Wallonie » (59 %).
Concernant sa présence médiatique et publique, la satisfaction est restée stable en 2025, avec 64 % des Belges qui la jugent suffisante (63 % en 2024, 57 % en 2023). Cette satisfaction est plus élevée chez les Belges de plus de 35 ans et à Bruxelles.
Bien que le moment ne soit pas encore venu pour la Princesse Élisabeth de succéder à son père selon la quasi-totalité des Belges, ce moment se rapproche « lentement mais sûrement ». En 2025, 36 % des Belges estiment que le bon moment serait « dans au moins 5 ans » (lorsque la Princesse aura 28 ans et le Roi Philippe 70 ans), un chiffre en hausse par rapport à 31 % en 2024 et 26 % en 2023. Une proportion de 43 % pense que cela devrait être « dans au moins 10 ans » (Élisabeth 33 ans, Philippe 75 ans).
Le soutien à la monarchie se consolide
Le soutien à la monarchie en Belgique continue de progresser. En 2025, 62 % des Belges sont convaincus que la Belgique doit rester une monarchie, contre 25 % qui préféreraient une république. Ce sentiment positif est particulièrement fort en Flandre et à Bruxelles.
Par ailleurs, une majorité (62 %) des Belges estime toujours que le Roi a un rôle à jouer lors de la formation du gouvernement. Concernant le coût de la monarchie, les opinions sont divisées : 37 % le jugent élevé, 23 % faible, et 40 % ne se prononcent pas.
Ce sondage Ipsos a été réalisé en ligne auprès d’un échantillon de 1000 Belges âgés de 18 ans ou plus. La collecte des données s’est déroulée du 30 juin au 1er juillet 2025.
