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Après un an de master en politiques publiques à Harvard, la princesse Elisabeth pourrait ne pas terminer son cursus au sein de l’université américaine. Même si le Roi Philippe a récemment confirmé de bons résultats aux examens pour sa fille, son avenir aux États-Unis semble incertain.
La raison de cette incertitude ? Une volonté du gouvernement Trump d’interdire l’accueil d’étudiants étrangers à Harvard. Pourtant, la princesse pourrait user de son statut royal afin d’obtenir une dérogation. Pour l’instant « Nous prenons le temps d’observer les développements futurs dans les jours et les semaines à venir » déclare le Palais Royal.
« Faire preuve de solidarité »
Elisabeth n’a pas envie d’utiliser ce privilège rapport Het Laatste Nieuws, qui se base sur les dernières déclarations du roi Philippe et de la Reine Mathilde. La princesse sait qu’il est important de « faire preuve de solidarité avec les autres étudiants étrangers ». Après un an à Harvard, elle s’est fait des amis internationaux à l’université et court même avec certains dans le club de course de l’école.
Profiter de son statut royal renverrait un mauvais message aux autres élèves internationaux « ordinaires ». Puis, toute décision prise par la future reine pourrait avoir des répercussions politiques, et affecter les relations entre la Belgique et les États-Unis.
Trump veut restreindre l’accès à Harvard
« Je suis arrivé à la conclusion qu’il est nécessaire de restreindre l’entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux États-Unis pour participer, exclusivement ou en grande partie, à un programme d’études de l’université Harvard » avait lâché Donald Trump dans un communiqué. Le président américain juge que certaines universités propagent une idéologie « woke ». Après cette prise de position, un juge avait figé la mesure. On ne sait toujours pas comment cela va évoluer.
Un plan B ?
Le Palais Royal pense déjà à une solution pour faire face « au pire scénario ». La princesse pourrait peut-être retourner en Angleterre, là où elle a suivi des cours en politique et histoire à Oxford. L’université de Harvard, elle, pense à proposer des cours en ligne. La décision pourrait être annulée, rien n’est encore sûr.

















