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Pourquoi la princesse Élisabeth s’appelle-t-elle… Élisabeth ? Le choix du prénom n’a rien d’un hasard

Par RTL info

Derrière le choix du prénom Élisabeth se cache une tradition monarchique forte et des figures historiques qui ont marqué leur époque. Un héritage que la princesse semble déjà incarner.

Depuis sa naissance, la princesse Élisabeth de Belgique porte un prénom chargé d’histoire. Pour Thomas de Bergeyck, spécialiste des monarchies à RTL info, ce choix est tout sauf anodin : « Le prénom Élisabeth est aujourd’hui synonyme de bienveillance, de don de soi, de popularité et de puissance. C’est un prénom qui vous dote, dès le départ, d’une série de super pouvoirs. »

Ce prénom emblématique a traversé les monarchies européennes, incarné par des femmes qui ont marqué leur époque. Pour Pierre De Vuyst, journaliste au Soir mag, le lien avec l’histoire belge est évident : « Je pense bien sûr à la reine Élisabeth de Belgique, épouse du roi Albert Iᵉʳ. Une icône dans notre pays et dans l’histoire de la dynastie. C’est la première à incarner véritablement un rôle actif, social et engagé lors de la Première Guerre mondiale. »

Des modèles puissants et contrastés

Dans la lignée des Élisabeth marquantes, difficile de ne pas évoquer la figure d’Elizabeth II du Royaume-Uni. « C’est sans doute la plus célèbre de toutes. Elle est le modèle de nombreux monarques », souligne Thomas de Bergeyck.

 

 

Mais l’héritage du prénom Élisabeth comporte aussi une part d’ombre, incarnée par l’impératrice Sissi. Femme adorée mais tourmentée, elle incarne une facette plus douloureuse du destin royal. « C’était une femme torturée. On n’a presque pas envie de comparer notre Élisabeth à Sissi, sauf pour sa beauté et sa popularité », ajoute Thomas de Bergeyck.

Une héritière déjà bien ancrée dans son rôle

La princesse Élisabeth semble déjà suivre les pas de son aïeule, la reine infirmière, qui soignait les blessés pendant la Première Guerre mondiale. « C’était une femme moderne, avec une grande soif de liberté », rappelle Thomas de Bergeyck.

Pierre De Vuyst, qui a accompagné la princesse lors de son deuxième voyage officiel, confirme : « Elle a un réel intérêt pour les arts et pour l’histoire. Elle m’a beaucoup fait penser à son arrière-arrière-grand-mère. »

Une première reine régnante pour la Belgique

Alors que la Belgique n’a connu jusqu’à présent que des reines consorts, Élisabeth s’apprête à devenir la première « reine des Belges » au sens plein du terme. « Ce sera extraordinaire. Cela suscite de l’impatience, mais surtout une grande curiosité de la voir à l’œuvre », conclut Pierre De Vuyst.

 

 

Avec un prénom aussi fort et un héritage aussi riche, la future souveraine semble déjà porter en elle les aspirations d’un pays tout entier.

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