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Faut-il juger en priorité les consommateurs de stupéfiants ? « Non », répond Paul Dhaeyer, avant d’expliquer son projet. « Monsieur Moinil (NDLR : procureur du roi de Bruxelles) et moi avons l’intention de créer une chambre toxicomanie pour tous les délits qui sont commis parce qu’on est drogué. »
Il précise que le processus est déjà en route : « On a déjà eu des réunions à ce sujet (…) nous attendons des moyens pour le faire. »
« C’est essentiel. Les toxicomanes doivent être soignés. On ne va pas les envoyer en prison, c’est évident. On va les juger différemment avec un service d’accompagnement par les maisons de justice. C’est véritablement un accompagnement de sa toxicomanie », ajoute encore notre invité.
Pour Paul Dhaeyer, la place des toxicomanes n’est pas en prison, elle est à l’hôpital ou dans des services d’accompagnement « et ça doit passer par la case justice » : « C’est dans le Code pénal, ce qu’on appelle le parcours de réintégration. C’est sous l’autorité du juge. »


















