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Olivier, grièvement blessé lors du drame de Strépy, attend beaucoup du procès de Paolo Falzone. « On attend beaucoup pour enfin essayer de comprendre ce qui a pu se passer dans la tête de ce Monsieur et de son convoyeur. On ne sait pas finalement si le matin il s’est réveillé en se disant ‘ce soir je vais aller tuer du Gille’, ce qui n’est pas mon sentiment. Mais par contre son attitude par après est criminelle et donc je pense qu’il faut qu’il soit jugé pour ça », confie-t-il.
L’audience se tiendra au Lotto Mons Expo et devrait durer deux mois. Pour l’avocat de l’accusé, Frank Discepoli, ce temps est nécessaire : « Deux mois de procès ne seront évidemment pas trop longs pour que chacun puisse s’exprimer, notamment les victimes, mais également les accusés qui seront confrontés probablement pour la première fois à leurs victimes. »
L’intention au cœur des débats
Un procès d’ampleur centré sur la question de l’intention homicide. De nombreux témoins vont s’exprimer. Pour les parties civiles la cour d’assises était indispensable.
Pour les parties civiles, la cour d’assises était la seule juridiction adaptée. « Par respect pour les familles, c’était important que le débat ait lieu devant la seule juridiction qui peut trancher la question du meurtre ou pas », souligne Me David Gelay, avocat de plusieurs parties civiles. « Cela permet à 300 témoins de venir dire ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont vécu. »
Paolo Falzone encourt une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison.


















