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Les températures sont négatives presque partout en Belgique ce lundi. Et pourtant, la sensation de froid est encore plus importante. Ce que l'on appelle la température ressentie est tout simplement plus basse. Comment calcule-t-on cet indice?
Il faut faire la différence entre la température réelle qui est tout simplement la température de l'air qu'on va mesurer avec un thermomètre et la température ressentie. La température ressentie, elle prend en considération les conditions atmosphériques qui rendent le froid encore plus froid ou le chaud encore plus chaud.
La notion a été créée au Canada face aux hivers parfois rudes du pays. Aujourd'hui encore, le concept est utilisé davantage pour les périodes de froid, comme c'est le cas chez nous en ce mois de janvier. L'idée est de dire que le froid est ressenti de manière plus violente lorsqu'il y a d'importants coups de vent.
En l'absence de vent, une fine couche d'air réchauffé par l'organisme se forme au contact de la peau. Quand il y en a, en revanche, cette pellicule, qui sert d'isolant, est continuellement balayée et le corps est refroidi. Concrètement, s'il fait 2 degrés avec un vent de 30 kilomètres par heure, la sensation sera à peu près la même que s'il fait -5 sans vent. À noter aussi: cet indice ne correspond pas à une température et n'est donc pas exprimé en degré.
C'est un indice qui se calcule en fonction de la température réelle et de la vitesse du vent l'hiver. En été, c'est plutôt l'humidité de l'air qui est prise en compte.
Pour prendre un cas concret, aujourd'hui à Bruxelles, nous avons -2 degrés, on fait ce petit calcul et la température ressentie est de -7. Ça sera exactement pareil pour la nuit et pour les journées prochaines, jusqu'à mercredi.