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Les événements climatiques extrêmes coûtent chaque année des milliards d’euros en Europe. En Belgique, la facture s’élève entre 12 et 15 milliards d’euros entre 2000 et 2023, a calculé l’agence européenne pour l’environnement (EEA).
L’agence a fait l’exercice pour 38 pays : les membres de l’Union européenne, la Suisse et les Balkans. En 2023, dernière année calculée, les événements climatiques extrêmes ont causé pour plus de 45 milliards d’euros de dégâts. En 2021 et 2022, ce coût était encore plus élevé. Depuis 1980, le montant dépasse les 790 milliards d’euros.
Les factures les plus salées ont été adressées à l’Allemagne, l’Italie, la France et l’Espagne. La Belgique arrive dans un deuxième groupe avec l’Autrichie, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie et la Tchéquie. Pour ces derniers, le montant des dommages est estimé entre 12 et 15 milliards depuis 2000. Rapporté à la superficie du pays, la Belgique arrive en 2e position (près de 554.000 euros par kilomètre carré), derrière la Slovénie (866.000 euros) et devant l’Allemagne (505.000 euros).
Les principales causes de dégâts sont des inondations, des tempêtes, le vent et la grêle. Par contre, la plupart des décès sont dus aux épisodes de chaleur/froid, à la sécheresse et aux incendies de forêt.
Selon l’EEA, trop peu de dommages étaient assurés. Dans la majorité des pays, plus de 50 % des dégâts – et souvent jusqu’à 90 % – ne l’étaient pas.



















