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Vous risquez une «forte brûlure» en sortant de chez vous ce mercredi

Par RTL info avec Olivia François
Le soleil brillera très fort ce mercredi, si bien que l’indice UV atteindra 8.3, mais qu’est-ce que ça veut réellement dire pour vous et votre peau ?

Le soleil tape fort ce mercredi. La preuve : l’indice UV atteint un niveau très élevé, à 8,3. Mais que signifie exactement cet indice ? Et quels sont les risques pour notre peau ?

L’indice UV est une mesure internationale qui indique le niveau d’exposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil à un moment donné. Il s’agit d’une échelle qui va généralement de 0 à 11+. Plus la valeur est élevée, plus l’intensité des UV est forte – et plus notre peau risque de brûler rapidement.

Tous les UV ne se valent pas : on distingue trois types de rayons selon leur longueur d’onde. Les UV-C sont les plus dangereux, mais ils sont arrêtés par la couche d’ozone, d’où l’importance cruciale de préserver cette barrière naturelle. Les UV-A sont les moins puissants, donc les moins nocifs.

Ceux qui nous concernent directement, ce sont les UV-B. Partiellement filtrés par la couche d’ozone, ils atteignent tout de même la surface de la Terre. Ce sont eux qui provoquent les coups de soleil et peuvent être à l’origine de cancers de la peau. Mais ils ont aussi un effet bénéfique : ils stimulent la production de vitamine D.

Quel est le niveau de risque selon l’indice UV ?

  • En dessous de 3 : très peu de risque de brûlure.
  • Entre 3 et 5 : une brûlure est possible.
  • À 6 ou 7 : le coup de soleil est quasi assuré et peut survenir très rapidement.
  • Entre 8 et 10 : la brûlure est forte.
  • Au-delà de 11 : le risque est extrême, et la brûlure immédiate.

Ces brûlures endommagent l’ADN des cellules de la peau et peuvent, à terme, provoquer des cancers.

Quid de la température ?

La température n’influe pas du tout l’indice UV, c’est l’ensoleillement qui joue un rôle clé. Plus le soleil est haut dans le ciel, plus les rayons UV-B atteignent directement la surface. L’été et l’heure de midi sont donc les périodes les plus à risque. La localisation géographique a aussi son importance : près de l’équateur, l’indice UV est plus élevé. L’altitude compte également : en haute montagne, on est plus proche du soleil.

Certaines surfaces comme la neige reflètent la lumière, ce qui accentue l’exposition. Résultat : le visage peut être touché à la fois directement et indirectement par les rayons UV.

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