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« Alors la Belgique disparaîtra… » : l’ex-président russe traite Theo Francken d’« imbécile » et menace notre pays

Par RTL info
Les mots sont durs entre Moscou et Bruxelles. Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, s’en est pris à Theo Francken, qu’il a traité d’« imbécile », après les propos du ministre belge de la Défense sur Vladimir Poutine et la guerre en Ukraine.

Les tensions entre Moscou et Bruxelles se tendent un peu plus. Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a violemment attaqué le ministre belge de la Défense Theo Francken, le qualifiant d’« imbécile », après les déclarations de ce dernier sur la Russie et le conflit en Ukraine.

« Félicitations à tous les amis de la Russie (et surtout à l’imbécile de ministre belge de la Défense) pour le succès de l’essai du drone sous-marin nucléaire Poseidon. Contrairement au Burevestnik, le Poseidon peut être considéré comme une véritable arme de destruction massive », a écrit Medvedev dans un tweet.

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Dans une réaction à un commentaire sous sa publication, lui suggérant de « tester » le missile sur le territoire belge, Dmitri Medvedev a répondu : « Alors la Belgique disparaîtra ».

Très actif sur le réseau social, Theo Francken a réagi dans la foulée par une citation du poète latin Ovide, issue de « L’Art d’aimer » : « Candida pax homines, trux decet ira feras », soit « La douce paix est l’apanage de l’homme, la colère farouche celle des bêtes féroces. »

« Ne pas se laisser intimider »

Dans une interview accordée à De Morgen, Theo Francken a réagi à la possible livraison de missiles de croisière Tomahawk à l’Europe, évoquée par Donald Trump et dénoncée par le Kremlin comme un « tournant dramatique ». Le ministre a jugé que Vladimir Poutine usait une fois encore de menaces pour tenter d’intimider l’Occident. « Ça, Poutine l’a dit aussi quand la Finlande et la Suède ont rejoint l’Otan, quand on a livré des chars, des missiles, des F-16… La leçon, c’est qu’on ne peut pas se laisser intimider », a-t-il déclaré.

Selon lui, la Russie reste une puissance militaire redoutable, mais ses lignes rouges « ne sont que du bluff ». Il estime même que l’usage d’armes nucléaires « signerait la fin de Moscou ».

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