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Dans 280 jours précisément, on vote! D'abord pour les fédérales, régionales et européennes en juin 2024, et puis pour les communales quelques mois plus tard, en octobre. Faisons le point sur le paysage politique avec notre "Carnet de campagne" de la semaine.
Carnet de campagne, épisode 2. Et on l’entame avec les débats de la semaine. Le premier nous vient de Bob Dermagne, alias Pierre-Yves, le ministre socialiste de l’Économie. L’homme qui murmure à l’oreille des joints et qui veut légaliser la cannabis en Belgique. "Oui, j'ai fumé du cannabis quand j'étais étudiant. On le sait, c'est un secret de polichinelle, le cannabis circule dans la société belge comme jamais. Donc je préfère organiser, légaliser, contrôler", a-t-il déclaré sur notre plateau.
Le président du Mouvement réformateur a été son plus virulent détracteur. "C'est vraiment pas le moment d'envoyer un signal de dépénalisation, un signal de laxisme par rapport à ça. Excusez-moi, mais vous êtes comme une loque, vous avez quand même peu de réaction, ce n'est quand même pas quelque chose à prôner ou à banaliser", a fustigé Georges-Louis Bouchez.
Pas de réforme fiscale en vue: les réations
Laissons Bob Dermagne, direction le deuxième débat de la semaine: l’argent et la réforme fiscale. Après l’échec des négociations cet été, la nouvelle saison commence avec son lot de déclarations. Les avis sont variés.
Jean-Marc Nollet, co-président d’Ecolo: "Une réforme fiscale pour les Belges avant les élections".
Paul Magnette, président du PS: "Il y a eu un premier tour au mois de juillet, et je crois qu'on doit continuer à dire qu'on doit augmenter les bas et moyens salaires en Belgique. Pour ça, il faut une réforme fiscale, et il faut payer les plus riches et les multinationales".
Alexander De Croo, Premier ministre, de l'Open VLD (libéraux flamands): "On ne peut pas tout faire dans notre pays. Je pense que pour l'instant, c'est clair que notre trajectoire budgétaire ne permet pas d'en même temps faire cette sorte de réforme fiscale".
Maximes Prévot, président des Engagés (ancien CDH): "On a un Premier ministre qui vient de dire que c'est fini, merci et au revoir, on n'a pas su se mettre d'accord avant l'été. Les Belges assistent à ce piètre spectacle. Je laisse les partenaires de la majorité continuer finalement ce qu'ils font de mieux, c'est-à-dire se taper sur la gueule".
Monsieur bons d'Etat
En parlant d’argent, l’homme de la semaine en a récolté beaucoup. Vincent Van Peteghem, ministre des Finances issu du parti CD&V, est devenu "Monsieur bons d’Etat". Ses bons ont récolté plus 22 milliards d’euros. Un record. "Oui, c'est vraiment un succès", s'est félicité Vincent Van Peteghem.
Le ministre des Finances avait connu l’échec avec sa réforme fiscale qui n’avait pas été adoptée. Le social-chrétien flamand refait donc la une des journaux et ce sera sans doute très utile pour son parti à l’approche des élections.
La campagne sur les réseaux
Enfin, un carnet de campagne ne serait rien sans ses images de la semaine sur les réseaux sociaux. On commence avec une histoire de livre, de pâtisserie et de Georges-Louis Bouchez.
La séance de dédicaces du président du MR s'est terminée par un entartage. Georges-Louis Bouchez a bien réagi après un petit débarbouillage. "Je trouve ça très dommage parce que la tarte semblait bonne", a-t-il confié sur les réseaux sociaux. Il a déposé plainte.
Enfin, pour être tout à fait complet, soulignons que nous avons un nouveau député pour quelques mois, jusqu'aux élections de 2024. C’est la seconde image de la semaine: la prestation de serment de Robin Bruyère. Il était cheminot, il est désormais député PTB. Et comme vous pouvez le voir (ou pas), il remplacera Thierry Warmoes. En espérant que les services du parlement améliorent le cadrage automatique des caméras…

Ils ont un petit peu de temps: les élections, c'est dans 280 jours.


















