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PoliceSearch, un outil technologique qui doit permettre à toutes les forces de police du pays d’accéder, en temps quasi réel, aux informations enregistrées dans les près de 200 zones de police locales, a été lancé mercredi a annoncé le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin. « Jusqu’à présent, les zones de police travaillaient avec des systèmes d’information cloisonnés. Résultat : des lenteurs, des doublons, des informations qui circulent mal », explique le cabinet du ministre.
Avec PoliceSearch, lorsqu’une information est encodée dans un poste de police local, par exemple à la suite d’une plainte ou d’une intervention, elle devient immédiatement consultable par tous les autres services de police du pays. « Ce partage en temps quasi réel d’informations entre services permet d’intervenir plus rapidement et plus efficacement. Dès qu’une plainte ou une intervention est enregistrée dans une zone de police, les autres services peuvent en consulter les éléments essentiels. Cela évite les pertes de temps et renforce la collaboration entre nos forces de l’ordre », souligne le ministre Quintin (MR).
Un projet attendu depuis les attentats de 2016
Il rappelle que la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 22 mars 2016 avait recommandé une circulation plus fluide, rapide et sécurisée de l’information entre services. « Ce nouveau dispositif respectera évidemment les standards en vigueur en matière de protection de la vie privée. Chaque consultation d’information via PoliceSearch sera encadrée, enregistrée, et limitée à ce qui est nécessaire à la mission exercée. » La Banque de données nationale générale (BNG) reste la base de référence. PoliceSearch complète ce dispositif.



















