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La possible suppression de numéros Inami (numéro unique attribué aux professionnels de la santé, indispensable pour pouvoir attester à l’assurance soins de santé, ndlr) pour des motifs autres que disciplinaires inquiète de nombreux professionnels de santé.
Face à cette inquiétude, Frank Vandenbroucke s’est montré catégorique : « Il y a des fake news invraisemblables. Il faut quand même lire les textes. »
Il évoque une mesure ciblée
Le ministre a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une attaque envers les médecins, mais bien d’un mécanisme de protection contre les abus manifestes. « Ce que demande mon administration, c’est de pouvoir arrêter des prestataires de soins, qui sont des soi-disant prestataires – à vrai dire ce sont des escrocs – qui continuent à facturer, même si l’on a observé que ce sont des factures frauduleuses », a-t-il expliqué.
Autre cas de figure évoqué : des professionnels de santé devenus dangereux, par exemple en raison d’addictions, et qui continuent pourtant à facturer à l’Inami malgré une interdiction formelle d’exercer. « Il y a une commission de contrôle qui dit : vous ne pouvez plus travailler comme médecin. Mais ils continuent à facturer », a insisté Frank Vandenbroucke.
Le ministre souhaite ainsi rassurer : la mesure ne concerne que des cas graves et avérés de fraude ou de danger pour les patients. « Tout ce que demande mon administration, c’est de pouvoir arrêter la facturation » dans ces situations bien précises, a-t-il conclu.


















