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« 670€ pour un accouchement dans un hôpital, 2.300 dans l’autre, c’est difficile à expliquer » : Frank Vandenbroucke dénonce des « excès à limiter »

Par RTL info
Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, était notre invité ce dimanche dans le Face à Buxant. À la veille d’une grève exceptionnelle des médecins, le socialiste flamand a défendu son projet de réforme des suppléments d’honoraires. Il estime que certaines choses sont « inexplicables ».

Frank Vandenbroucke veut s’attaquer aux suppléments d’honoraires. Il compte plafonner ces montants supplémentaires perçus pour certains soins ambulatoires et hospitaliers.

Pour cela, il propose de réformer le système de conventionnement. Il explique : « C’est un système qui veut protéger les patients et donc créer une certaine sécurité tarifaire en vue d’une accessibilité financière pour tout un chacun. Donc une certaine sécurité tarifaire sur base de tarifs qui sont négociés dans une convention. »

Concrètement, les médecins conventionnés respectent des tarifs prédéfinis pour ses consultations et traitements. Le ministre estime qu’il faut « encourager les médecins qui adhèrent à la convention », les récompenser pour compenser la différence financière qu’implique ce choix. « C’est un effort que fait le médecin », dit-il.

« Quatre fois plus »

On l’a dit, le ministre veut plafonner les suppléments d’honoraires. Il évoque un « deuxième élément » : « Il y a des choses difficiles à expliquer en termes de suppléments que peuvent demander des médecins non conventionnés en ambulatoire mais aussi des suppléments que peuvent demander des médecins conventionnés quand quelqu’un est hospitalisé dans une chambre à un lit. »

Notre invité donne un exemple : « Prenez un accouchement. Il y a des hôpitaux où vous payez en supplément d’honoraires pour un accouchement 670 euros. Il y a d’autres hôpitaux où l’on vous demande 2.300 euros. Quatre fois plus. C’est inexplicable. »

Dès lors, le ministre estime qu’il y a « des excès » : « Dans l’accord de gouvernement, on dit qu’il faut limiter ces excès. Ce sont des exceptions mais il faut les repousser si nous voulons une vraie sécurité tarifaire pour tous les patients. »

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