Partager:
La volonté de la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement pour adulte en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, et de la ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Elisabeth Degryse, de supprimer le brevet infirmier/infirmière et le cursus du 4e degré de l’enseignement secondaire professionnel est « brutale et sans fondement », dénonce vendredi le front commun syndical. Celui-ci appelle le gouvernement de la FWB à « revoir immédiatement sa décision, sous peine de faire face à la colère du secteur ».
Les syndicats expliquent avoir été informés de la tenue d’une réunion organisée par Mme Glatigny pour envisager l’impact de la suppression du brevet infirmier/infirmière dans le 4e degré et organiser, dans l’enseignement pour adulte uniquement, une formation d’Assistant en soins infirmiers (AeSI). Ils déplorent une décision « brutale » qui n’a « pas été concertée avec les représentants des travailleurs et travailleuses ».
Le front commun craint que cette décision n’aggrave la pénurie d’infirmiers et infirmières en limitant l’accès à la profession pour certains étudiants. Il estime également que déplacer une formation de l’enseignement obligatoire vers l’enseignement pour adulte est « une façon de faire des économies sur le dos des étudiants et étudiantes de la filière, car l’enseignement pour adulte fonctionne en enveloppe fermée ».
Les syndicats considèrent qu’il est indispensable de maintenir le brevet d’infirmier/infirmière responsable de soins généraux dans l’enseignement secondaire professionnel et dans l’enseignement pour adultes. Ils appellent donc le gouvernement de la FWB à faire machine arrière, brandissant la menace d’actions.
