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Démission de Bart De Wever: une personnalité étrangère à la politique pourrait-elle être désignée pour former le gouvernement?

Après 150 jours sans gouvernement, Bart De Wever, président de la N-VA, a informé le Roi du blocage total des négociations. Le leader nationaliste n'a pas réussi à convaincre les socialistes flamands de Vooruit de rejoindre son projet socio-économique. 

Bart De Wever s’est rendu ce lundi chez le Roi pour lui faire part d’un blocage total dans les négociations. Après 150 jours sans gouvernement, le président de la NVA n’a pas réussi à rassurer Conner Rousseau et les socialistes flamands autour de sa supernote socio-économique.

Conner Rousseau se dit prêt à prendre ses responsabilités mais souhaite que les super riches et les multinationales participent aussi à l’effort budgétaire. Côté francophone, Maxime Prévot et Georges-Louis Bouchez se sont succédé ces dernières heures au micro de RTL pour pointer la responsabilité ou l’irresponsabilité du président de Vooruit.

Un formateur étranger à la politique ? Peu de chance

Selon le politologue Pascal Delwit, il est peu probable qu’une personnalité totalement étrangère à la politique soit appelée à jouer ce rôle. Ce qui pourrait arriver, en revanche, serait de solliciter le président de la Chambre ou du Sénat en tant que médiateur ou temporisateur, ou encore d’anciens présidents de l’une ou l’autre assemblée, considérés comme des "sages" ayant pris du recul par rapport à la politique active et capables d’apaiser les tensions.

Pour Pascal Delwit, faire appel à une personnalité européenne ou à quelqu’un qui n’a jamais appartenu aux sphères politiques est inenvisageable. La priorité, selon lui, serait de trouver une majorité autre que l’Arizona en constituant une coalition différente, sans Vooruit, avec au moins 76 députés sur 150.

Retrouvez "Vous êtes dans le journal" tous les soirs du lundi au vendredi à 18h sur Bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.

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