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Des manifestants pro-palestiniens chahutent une soirée du MR à Liège, Georges-Louis Bouchez, entré par une porte dérobée, réagit : « Il faut que la violence de la gauche cesse »

Par RTL info avec Samuel Ledoux et Audrey Michotte
Le MR a fêté les 20 ans du centre Jean Gol jeudi soir. La soirée a été perturbée par des manifestants pro-palestiniens, des jets de projectiles et un gros dispositif policier. Georges-Louis Bouchez a dû entrer par une porte dérobée, à l’abri des regards.

Le MR célébrait les 20 ans de la création du centre Jean Gol ce jeudi soir. Des festivités dans le campus Place du 20 août en présence du président du Mouvement réformateur Georges-Louis Bouchez. Un comité d’accueil attendait tous les invités sur place.

Des manifestants qui dénonçaient la position du MR sur le dossier Gaza. Il s’agissait essentiellement de collectifs pro-palestiniens et anti-fascistes. Chaque invité qui participait à la soirée était accueilli à coups de pétards mais aussi d’œufs et de pommes pourries.

Une entrée discrète pour Georges-Louis Bouchez

Le président du MR n’est arrivé sur place qu’à 20h alors qu’il était attendu à 18h. Il est entré par une porte dérobée, à l’abri des regards, comme on peut le voir sur cette photo de nos confrères de QU4TRE.

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QU4TRE

Il s’est exprimé peu après son arrivée dans le bâtiment. « C’est totalement anormal dans une démocratie », s’énerve-t-il. « C‘est encore l’exemple du monopole de la violence par la gauche. Il y a eu des jets de projectiles, des insultes et des gens qui ont été molestés. »

Relancé sur la violence pouvant venir de l’extrême droite, il réplique. « Vous me citerez, en Belgique, la dernière fois que l’extrême droite a empêché une conférence de se tenir. Moi, je n’ai pas le souvenir. Je suis peut-être trop jeune. »

Il entend continuer ce genre d’événement. « Je vois le danger et je le subis au quotidien », dit-il. « Mais il faut que ça cesse et donc nous n’allons pas abandonner. Nous allons continuer, nous allons organiser encore plus d’événements. On n’acceptera pas de se laisser intimider. »

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Un dispositif policier relativement important et conséquent était mis en place pour assurer la sécurité.

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