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« Une agression contre une personne décédée » : la fille de Jean Gol réagit à la profanation de la tombe de son père et évoque « un amalgame antisémite »

Par RTL info
La tombe de Jean Gol, ancien ministre de la Justice, a été profanée à Liège avant un hommage prévu pour les 30 ans de sa mort. Sa fille Deborah réagit à cet acte.

Un moment de recueillement était prévu sur la tombe de Jean Gol, au cimetière de Robermont à Liège, 30 ans après le décès de l’ancien ministre de la Justice. Un hommage devait être rendu sur sa tombe à 15h30. Mais, peu avant, sa fille Deborah a découvert que la tombe avait été profanée. « Il était écrit Never Again et MRde en rouge », dit-elle. « Il y avait aussi de l’huile ou de l’essence noire. »

Deborah Gol indique qu’il lui a fallu quelques secondes pour réaliser. « C’était assez violent », soupire-t-elle. « C’est une agression contre une personne décédée. C’est quelque chose absolument épouvantable. Je me suis vite dit qu’heureusement que j’étais passé avant car sinon mes enfants auraient vu ça. »

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Pourquoi ?

Selon elle, quelles sont les raisons de cet acte ? « Je ne sais pas du tout qui peut être derrière ça », dit-elle. « Never again, c’est ce qu’on a dit évidemment après l’Holocauste, durant la Seconde Guerre mondiale. Est-ce que c’est quelqu’un qui voulait protester ou faire un geste lié à ce qui est en train de se passer à Gaza ? Je n’en sais rien. En tout état de cause, ça procède d’un amalgame totalement inacceptable. »

Selon sa fille, Jean Gol a toujours considéré que les Palestiniens avaient droit à un État et « que leur cause était juste et que tous les habitants et tous les habitantes de cette région du monde devaient avoir une égalité de droit. »

« Il n’était absolument pas dans une ligne qu’on pourrait qualifier de dur ou pro-israélien absolu », rajoute-t-elle. « Quoi qu’il en soit, cet acte de ce matin n’appelle aucune justification. »

« Un amalgame antisémite »

Deborah Gol conclu en évoquant « un amalgame antisémite qui ne doit pas être justifié. ». « Il n’y a pas lieu de justifier le moindre amalgame à l’égard de quelques citoyens que ce soit, quel que soit son âge, son origine et quelle que soit sa culture ou ses convictions religieuses. », dit-elle.

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