Accueil Actu Belgique Politique

Des propos « ahurissants » : Maxime Prévot recadre sévèrement Georges-Louis Bouchez

Par RTL info
Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot a réagi à des propos du président du président du Mouvement Réformateur.

Dans une interview publiée ce samedi dans La Libre, le président du MR Georges-Louis Bouchez expose sa vision du rôle de l’État dans l’économie, dans un contexte de défis budgétaires croissants. Ses déclarations ont fait réagir Maxime Prévot, le ministre des Affaires étrangères et ancien président des Engagés.

« Pas la ligne des accords de gouvernement »

« Dans son interview à La Libre, le président du MR s’attaque aux familles monoparentales, à l’État et ses services publics, à la culture, à la coopération au développement, aux « brols » de l’égalité des chances, à la sécurité sociale… Beau strike. » Il poursuit : « Soyons clairs : ce sont les libres prises de position d’un président de parti, mais heureusement pas la ligne des accords de gouvernement négociés », déclare Maxime Prévot sur X.

uri

Georges-Louis Bouchez lui a répondu dans un message publié également sur X : « À un moment, on ne peut recommencer systématiquement les mêmes politiques en espérant un autre résultat. (…) Demander des efforts à nos concitoyens et financer des projets à l’utilité perfectible pose question. Mais je suis pressé de découvrir les propositions d’économie des autres partis… ou alors la seule ambition serait-elle de faire sans cesse plus d’impôts ? Nous n’avons pas été élus pour ça. »

prevot.PNG

Maxime Prévot a par ailleurs rappelé les éléments inscrits dans le programme de son parti : « Il a bien été convenu de créer un statut spécifique pour les mamans et papas solos, de renflouer le secteur culturel, de préserver les enjeux de droits humains parmi lesquels les questions d’égalité, de réformer les services publics sans basculer vers une approche type Doge à l’américaine, de doter la sécurité sociale des moyens utiles à notre devoir de solidarité en veillant à limiter l’explosion des coûts, de compenser les CPAS, etc. » Et de conclure : « Si le propos n’était pas aussi ahurissant, on pourrait presque y porter intérêt. (…) Il me plaisait de le préciser pour éviter que quiconque pense que sa vision s’était imposée aux autres ».

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus