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L'entreprise wallonne Trasis, active dans la médecine nucléaire, entend doubler son nombre d'employés d'ici deux ans, pour passer de 300 à 600 salariés d'ici 2025, a confirmé à Belga le vice-président de la société Emmanuel Bertrand, en marge de la mission économique en Australie jeudi. La société y a conclu des contrats pour plusieurs millions d'euros.
Trasis est spécialisée dans la conception, le développement, la fabrication et la commercialisation de solutions permettant la production de produits radiopharmaceutiques destinés aux diagnostics et traitements de cancers et maladies dégénératives.
De capital 100% belge, la société basée à Ans (Liège) est en bonne voie pour atteindre un chiffre d'affaires annuel de 70 millions d'euros cette année, après 55 millions l'année dernière et 33 millions l'année d'avant. "Nous bénéficions d'une croissance de quasiment entre 30 et 50%", affirme M. Bertrand. La société prévoit donc d'élargir sa main d'oeuvre dans les mois et années à venir. "On doit encore engager entre 50 et 80 personnes l'année prochaine, et l'année d'après encore 100 personnes", pour atteindre une masse salariale de 600 employés en 2025, table le vice-président.
Trasis fabrique en Belgique un matériel très spécifique, un synthétiseur, qui est un robot installé dans les robots-pharmacies pour fabriquer les molécules qu'on injecte dans le corps pour réaliser des PET-scan.
Une machine coûte entre 100.000 et 200.000 euros et l'entreprise en a vendu dix lors de la mission économique belge en Australie, emmenée par la princesse Astrid.
Celle-ci, accompagnée du ministre wallon de l'Economie Willy Borsus, a visité le centre oncologique public Peter McCallum de Melbourne. A la pointe de la recherche, ce centre traite 40.000 patients par an, emploie 4.800 personnes et 700 chercheurs.


























