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Va-t-on obliger les jeunes francophones à suivre des cours de néerlandais dès 2027 ? C’est une volonté du gouvernement en place mais il semblerait que la pénurie d’enseignants rende la chose ardue. Faisant ce constat, la ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny, avait annoncé un report du projet d’obligation.
Une déclaration démentie par son président de parti, Georges-Louis Bouchez, qui déclarait dans le 7h50 en décembre dernier : « Il y a une vraie contrainte pour trouver les enseignants, mais l’objectif est très clair, le néerlandais sera obligatoire en 2027 en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’objectif ne change pas. »
« Ça n’a pas de sens »
Interrogée sur la question, Élisabeth Degryse rejoint Valérie Glatigny. « Il est important que nous puissions augmenter la connaissance du néerlandais chez les enfants francophones. Je pense vraiment que c’est essentiel », entame-t-elle sans trop se mouiller.
Avant de continuer : « Effectivement, il y a une pénurie d’enseignants et donc on doit faire des choses réalistes. Les analyses sont en cours pour pouvoir déployer le néerlandais de manière plus importante (…) des réflexions pour essayer de favoriser, de renforcer mais rendre obligatoire du jour au lendemain si on n’a pas les enseignants, ça n’a pas de sens. »
Et de conclure : « Je veux bien l’obliger, vraiment, mais je veux être sûre que ça tienne la route parce qu’après les politiques sont targués de faire des effets d’annonce avec des choses irréalistes. Sur le fond, je suis convaincue qu’il faut l’obliger mais sur la forme, il faut s’assurer que c’est faisable. »
