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La ministre de l’Education Valérie Glatigny (MR) a assuré mercredi que la fin de la gratuité des académies pour les moins de 12 ans n’allait pas entraîner de pertes d’emplois dans ces établissements. «Il n’y aura pas de pertes d’emplois», a garanti la ministre, interrogée en séance plénière du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. «Les académies bénéficient d’un (budget sous) enveloppe fermée et on n’y touchera pas», a-t-elle ajouté en réponse à une question d’Amandine Pavet (PTB)
La majorité MR-Engagés a décidé à l’occasion de ses travaux budgétaires de mettre fin à la gratuité pour les enfants de moins de 12 ans inscrits dans des académies de musique et d’arts. Dès l’an prochain, ceux-ci devront s’acquitter des mêmes frais d’inscription que les enfants de 12 à 17 ans, soit 94 euros par an. L’annonce de la mesure a suscité pas mal de craintes dans le secteur, lequel redoute que cette augmentation n’entraîne une diminution des inscriptions et donc par ricochet une diminution de ses subsides.
Devant les députés, Mme Glatigny a indiqué que les familles les plus précaires pourront continuer à bénéficier de la gratuité d’inscription. Elle a ajouté que sur les 94 euros demandés, 20 euros seront rétrocédés aux académies pour financer leurs activités. Critiquée pour cette décision «scandaleuse», selon Mme Pavet, Mme Glatigny a indiqué que l’académie pour les moins de 12 ans était «pratiquement la dernière activité extra-scolaire gratuite» qui subsistait. «Or, la gratuité, ça n’existe pas. Il y a toujours quelqu’un qui paie, en l’occurrence les citoyens qui paient des impôts», a-t-elle fait valoir, chahutée par l’opposition mais applaudie sur les bancs de la majorité.



















