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La Belgique sur le point de reconnaitre la Palestine? "C'est du pipeau", estime notre référent politique

La Belgique s'apprête-t-elle à reconnaitre l'existence de la Palestine ? Si l'Arizona s'est entendue sur une résolution, la reconnaissance semble encore bien lointaine.

Les partis de l’Arizona se sont entendus hier soir sur une résolution qui porte sur le conflit au Proche-Orient et la reconnaissance de la Palestine : un pas important ? Un petit pas pour l’homme et un grand pas pour De Wever Premier ministre qui, avec cet accord, évacue la pression politique que lui mettaient les partis de gauche et du centre de sa coalition depuis plusieurs semaines", estime notre référent politique Martin Buxant.

Cet accord - a minima - va surtout permettre au Premier ministre de se concentrer dans les mois à venir sur l’ascension de son "Himalaya budgétaire"... et il va avoir besoin de toute sa concentration s’il veut y arriver. 

Seulement, cet accord ne règle pas encore tout : c'est avant toute chose une résolution parlementaire, "et une résolution ça n’engage que ceux qui y croient", note Martin Buxant. Cette résolution est en fait du déclaratif : on est encore loin du caractère contraignant d’une proposition de loi. "Avec les conditions préalables qui sont posées par la Belgique à la reconnaissance de la Palestine comme un État, notamment le démantèlement total du Hamas, quand on sait à quel point le Hamas et l’Autorité Palestinienne ne font qu’un, on comprend que la Belgique n’est pas prête de reconnaître la Palestine : en clair, c’est du pipeau".

Quid de l'éventuelle reconnaissance d'un génocide à Gaza ? C'est un autre point où les partis de gauche ont dû battre en retraite : les socialistes flamands de Vooruit souhaitaient qu’il soit acté que Gaza subi un génocide ; ça n’est finalement pas le cas, et pas de sanction non plus contre Israël. "C'est un texte très léger qui va permettre aux partis d’opposition comme le PS, le PTB et Ecolo de tirer contre un gouvernement qui a fait de l’eau tiède. L’opposition va donc... s’opposer", conclut notre référent.

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