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La Fédération Wallonie-Bruxelles va limiter l'année prochaine le nombre d'étudiants non-résidents -français pour la plupart- dans ses filières de formation au métier de sage-femme, a annoncé mardi la ministre de l'Enseignement supérieur, Françoise Bertieaux (MR).
Un projet de décret en ce sens a déjà été approuvé fin novembre en première lecture par le gouvernement et "j'espère pouvoir déposer un texte devant le parlement au printemps", a indiqué mardi la ministre, en commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en réponse à des questions de plusieurs députés.
Un très récent rapport de l'agence pour l'évaluation de la qualité de l'enseignement supérieur (AEQES) s'est inquiété des conséquences de l'actuelle surpopulation d'étudiants sur la qualité de la formation de sage-femme, notamment pour l'organisation des stages.
Les étudiants français comptent actuellement pour près de la moitié des inscrits dans les différentes écoles de sages-femmes en Wallonie et à Bruxelles. Cet afflux s'explique par les restrictions d'accès à ces mêmes études dans l'Hexagone.
La FWB contingente déjà depuis plusieurs années le nombre d'étudiants non-résidents dans une série de filières (para)médicales pour éviter la surpopulation des auditoires et préserver ainsi la qualité de la formation.
C'est notamment le cas en médecine, en dentisterie, en logopédie, en kinésithérapie ou encore en audiologie.
