Accueil Actu Belgique Politique

La guerre en Ukraine va-t-elle toucher la Belgique? "Il n'y aura pas demain des chars sur la Grand-Place", rassure Maxime Prévot

Maxime Prévot, ministre des Affaires étrangères, était l'invité de "Face à Buxant" ce dimanche soir. Alors qu'il va s'envoler ce lundi vers l'Ulkraine, en compagnie de Bart De Wever et Theo Francken, il a évoqué le conflit ukrainien et la volonté d'"éviter un effet de contagion au-delà". 

"Devrait-on s'inquiéter de la guerre en Ukraine en Belgique ?". C'est avec cette question, posée par un internaute, que Maxime Prévot, en direct dans "Face à Buxant", aborde le conflit ukrainien ce dimanche soir. 

"Il faut effectivement être extrêmement vigilants. De là à paniquer, probablement pas", répond le ministre des Affaires étrangères. "Vous savez, tous les pays européens sont actuellement en train de se mobiliser pour se réarmer, mais c'est surtout un investissement pour la paix. C'est parce que nous voulons éviter un effet de contagion au-delà". 

L'Ukraine a une intégrité territoriale à défendre et "c'est ce que nous allons aller rappeler avec le Premier ministre Bart De Wever et le ministre de la Défense Theo Francken dès demain, sur place, avec un soutien qui va à nouveau être annoncé à l'Ukraine dans son combat pour son territoire et ses valeurs", ajoute Maxime Prévot. 

Le ministre se veut tout de même rassurant : "Maintenant, on n'est pas là demain avec des chars sur la Grand-Place". Aujourd'hui, "la guerre se fait autrement", dit-il. 

"Elle se fait de manière balistique, avec éventuellement certains missiles qu'il nous faudra pouvoir intercepter. Elle se fait avec des menaces hybrides, avec de la manipulation de l'opinion publique, avec des attaques cyber. Et donc, là-dessus, on doit renforcer collectivement nos réponses", a-t-il conclu.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.