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La reconnaissance et l’indemnisation des victimes d’actes de terrorisme devraient intervenir plus rapidement à l’avenir en Belgique. Tel est du moins l’objectif d’un accord de coopération entre la Défense et l’administration des Pensions. La Défense va libérer un demi-million pour financer la digitalisation du traitement des dossiers.
Si le procès des attentats de Bruxelles remonte à huit ans déjà, les victimes n’en ont pas toutes fini pour faire valoir leurs droits, commente le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA).
« La véritable reconnaissance va plus loin que les mots. Nous ne pouvons tolérer que des gens qui ont tant souffert doivent attendre durant des années pour obtenir une reconnaissance et le soutien auxquels ils ont droit ».
L’accord signé prévoit que la Défense mobilisera 527.299 euros sur deux ans pour moderniser et améliorer le traitement digital des dossiers de reconnaissance des victimes. La qualité et la rapidité de gestion des dossiers devraient s’améliorer sensiblement et permettre un traitement égal entre victimes néerlandophones et francophones.
Selon le ministre, il s’agit là d’un premier pas dans une réforme plus large. « Notre but est clair : aucune victime ne doit plus attendre des années avant d’obtenir une reconnaissance et un soutien. Avec cet accord, nous assurons un traitement transparent, sûr et efficace des dossiers ».



















