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« Le Donald Trump de Bruxelles » : la N-VA bruxelloise s’en prend à Ahmed Laaouej, « qui refuse de discuter »

Par RTL info
La cheffe de file bruxelloise de la N-VA, Cieltje Van Achter, attaque frontalement le président du PS bruxellois, Ahmed Laaouej. Dans La Libre, elle l’accuse de mépriser les institutions et estime qu’il met Bruxelles en danger. Elle n’exclut pas un retour aux urnes si l’impasse politique persiste.

Cieltje Van Achter, membre de la N-VA bruxelloise ne mâche pas ses mots : « Pour moi, Ahmed Laaouej est le Donald Trump de Bruxelles. Ce mépris des lois, des institutions, est sans précédent. »

Selon elle, refuser de reconnaître l’impasse politique à Bruxelles et ignorer la majorité flamande constitue un grave déni démocratique. Elle rappelle que la N-VA est le troisième parti néerlandophone après Groen et la Team Fouad Ahidar. « De nombreux électeurs sont choqués par le mépris dont la communauté flamande et les néerlandophones font l’objet », insiste-t-elle dans les colonnes de nos confrères de La Libre.

Une critique du PS et du gouvernement Vervoort

Pour Cieltje Van Achter, Ahmed Laaouej et le PS font courir un risque à Bruxelles. « Sa politique est antipolitique, car il refuse même de discuter de ce dont Bruxelles a besoin », déclare-t-elle.

Elle égratigne aussi l’équipe sortante : « Le gouvernement Vervoort ne fait pas grand-chose pour empêcher la détérioration de la situation budgétaire. » Elle souligne que le PS était prêt à accorder un poste ministériel supplémentaire aux néerlandophones, mais sans inclure la N-VA.

Face à l’impasse, la cheffe de file de la N-VA à Bruxelles rejoint la proposition de David Leisterh (MR), qui plaide pour de nouvelles élections. « Si certains ne respectent pas les résultats des élections, nous ne devons pas avoir peur de retourner aux urnes. Continuer à gérer les affaires courantes de la sorte pendant quatre ans est impossible », affirme-t-elle.

Mais un tel scénario reste compliqué : « Une majorité des deux tiers à la Chambre est nécessaire pour modifier la loi spéciale autorisant les élections. J’ai déposé la proposition en interne, mais le PS bloque et n’a même pas le courage de demander l’avis des électeurs… », déplore Cieltje Van Achter.

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