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Les confidences de Georges-Louis Bouchez sur sa protection policière: "Se plier aux recommandations qui nous sont faites"

Actuellement, 123 personnes sont placées sous protection policière en Belgique. Une vingtaine d'élus bénéficient de ces mesures de sécurité, dont le président du MR.

Seulement deux mois en tant que ministre et déjà des premières menaces pour Vanessa Matz.

"Le centre de crise a été prévenu au moment où j'ai reçu les premières menaces, raconte-t-elle. Ils m'ont demandé d'aller déposer plainte. La plainte a été transmise au centre de crise vers l'OCAM et la police judiciaire fédérale qui ont évalué la menace et donc mis en place une série de mesures que je ne détaillerai évidemment pas pour des raisons évidentes de sécurité."

Des menaces anonymes liées à son projet de loi qui vise à lever l'anonymat sur les réseaux sociaux. Mais Vanessa Matz n'est pas un cas isolé. Actuellement, 123 personnes bénéficient d'une protection en Belgique, dont une vingtaine de mandataires politiques, d'après Sudinfo. Georges-Louis Bouchez en fait partie. Depuis février, son bureau et son domicile sont placés sous surveillance renforcée.

"Chaque fois qu'il y a une activité extérieure, dans toute une série de cas, ce sont des démarches complémentaires. Il y a des zones de police locales qui prennent des dispositions et donc on essaye au maximum de faciliter la vie des policiers et de se plier aux recommandations qui nous sont faites", témoigne Georges-Louis Bouchez. "Il y a toute une série de dispositifs (...) mais c'est plus prudent de ne rien dire", estime-t-il.

De quels dispositifs parle-t-on ?

D'après le centre de crise, chaque cas est analysé individuellement. Les mesures peuvent varier allant d'un simple point de contact à des modifications d'itinéraires pour se rendre au travail, voire jusqu'à une escorte policière. Et pour d'autres, cela va même plus loin. Fin 2022, Vincent Van Quickenborn, ancien ministre de la justice, est placé sous surveillance renforcée après des menaces d'enlèvement provenant de la mafia de la drogue.

"Chez nous c'était une menace concrète qui était dirigée envers ma famille et moi-même, raconte Vincent Van Quickenborn. Donc on était sous protection même quelques semaines dans une maison séparée. Si la menace est moins grave, on parle de protection policière, c'est-à-dire qu'on est tout le temps entouré par des policiers".

Le Premier ministre, de par sa fonction, bénéficie aussi d'une attention particulière. Mais les hommes politiques ne sont pas les seuls concernés. Certains magistrats, juges, policiers ou même journalistes se retrouvent aussi parfois sous protection policière.

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