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Les 15 mandataires PTB qui n'ont pas été réélus dans les différents parlements du pays refuseront leur indemnité de sortie, annonce mercredi le Parti des travailleurs de Belgique dans un communiqué. Ce refus permettra à la collectivité d'économiser près de 2 millions d'euros, selon les calculs du parti.
Les 15 mandataires siégeaient à différents niveaux de pouvoir et auraient eu droit à des primes de sortie allant de 45.000 à 210.000 euros.
"Nous dénonçons depuis des années ces privilèges inacceptables. Nous avons proposé plusieurs fois leur suppression. Aucun parti ne nous a soutenus", a commenté Raoul Hedebouw, le président du parti de gauche radicale. Il appelle les nouveaux parlements à supprimer le système.
Le service d'étude du PTB a calculé sur base des résultats des élections la "somme colossale" qui pourrait être dépensée en indemnités de sortie pour les députés non-réélus. "Cela reviendrait à près de 37 millions au total pour les 207 députés non-réélus dans l'ensemble des parlements", dénonce Raoul Hedebouw.
Les députés ont droit à des indemnités de sortie allant de 100.000 à parfois 500.000 euros, pointe-t-il.
Les députés n'ont pas droit aux allocations de chômage lorsqu'ils terminent un mandat. Les indemnités de départ visent donc à leur assurer une stabilité financière pendant une période allant de 4 mois à deux ans en fonction du nombre d'années prestées au parlement.
Dans le statut des membres de la Chambre des représentants, on peut lire que les députés sortants doivent introduire une demande d'indemnité dans les trois mois qui suivent la fin de leur mandat. S'ils ne le font pas, c'est considéré comme un refus.



















