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Les Engagés n'excluent pas de s'allier avec Fouad Ahidar à Bruxelles: Georges-Louis Bouchez demande la "fin de la blague"

Christophe De Beukelaer tend la main à la Team Fouad Ahidar à Bruxelles. Une ouverture qui divise la classe politique.

Christophe De Beukelaer, chef de file des Engagés à Bruxelles, a surpris en annonçant vendredi chez nos confrères de LN24 qu’il ne s’opposait pas à une coalition avec la Team Fouad Ahidar, un nouveau parti qui a fait sensation lors des élections régionales du 9 juin 2024 grâce à un programme communautaire fort. Contrairement au MR de Georges-Louis Bouchez, qui refuse catégoriquement toute alliance avec cette formation, Les Engagés se montrent plus ouverts.

"C’est un parti avec lequel nous avons de grosses divergences, notamment sur la neutralité, ce n’est pas un secret. Mais nous avons de grosses divergences avec tous les partis autour de la table aujourd’hui", a reconnu Christophe De Beukelaer.

Priorité au dialogue, rejet des extrêmes

Le centriste de Woluwe-Saint-Pierre appellait à un changement de posture dans le débat politique bruxellois : "La coupe est pleine par rapport au fait de caricaturer l’autre pour rendre les compromis impossibles". Il plaide pour une recherche active de convergences, estimant que le blocage actuel empêche toute gouvernance efficace.

"On pourrait gouverner avec la Team Fouad Ahidar comme on pourrait gouverner avec le Parti socialiste, le MR ou les écologistes", a-t-il ajouté. Toutefois, il fixe des limites claires : "Notre ligne rouge, c’est le PTB et le Vlaams Belang car ce sont des partis extrêmes".

Cette ouverture envers un parti que d’aucuns considèrent comme communautariste n’a pas manqué de faire réagir. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a vivement critiqué cette position sur X : "Peut-on me rappeler pour quelles raisons Monsieur Ahidar a été exclu de chez Vooruit? Peut-on également me rappeler les thèmes de campagne de sa ‘team’. Fin de la blague". Il fustige ce qu’il perçoit comme une faiblesse face à des partis qui, selon lui, menacent la cohésion sociale.

 

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