Partager:
Le Soir indique dans son édition de jeudi avoir pu lire la convention liant Alibaba à l'aéroport de Liege Airport et les emplois de l'entreprise chinoise sont moins garantis que prévu, souligne le quotidien.
Sur la question de l'emploi, on y découvre qu'Alibaba "déploiera ses meilleurs efforts afin d'obtenir un niveau d'emploi de 20 à 25 postes - à équivalent temps plein (ETP) - par hectare", soit un objectif minimum de 350 ETP.
Or, l'ex-ministre Jean-Luc Crucke (MR puis Les Engagés), alors en charge des Aéroports, assurait en avril 2019 que "l'engagement de Cainiao porte sur la création de minimum 25 emplois à l'hectare mis à disposition, ce qui équivaut à 600 emplois, selon la surface concédée", avant d'affirmer quelques mois plus tard que "le nombre d'emplois directs (…) est repris dans le contrat signé avec Alibaba.
En l'occurrence, écrit Le Soir, la convention ne prévoit aucune sanction si Alibaba n'atteint pas ce seuil. Au cabinet de l'actuel ministre Adrien Dolimont (MR), on confirme que la convention ne permet pas de résiliation immédiate si le critère d'emploi n'est pas respecté. "Mais il existe une obligation, même si elle est de moyens", ajoute-t-on.
Liege Airport, le cabinet Dolimont et Cainiao assurent pragmatiquement que ce critère "emploi", sur le terrain, est largement respecté.