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Benoît Lutgen était l'invité de l'émission Face à Buxant ce dimanche sur RTL TVI. L'ancien président du CDH, aujourd'hui devenu "Les Engagés", a notamment été interrogé sur la pénurie de travailleurs sur le marché du travail et l'idée du gouvernement wallon concernant les sans-papiers. Voici la réponse du député européen et bourgmestre de Bastogne.
Martin Buxant: Il y a une idée du gouvernement wallon, ou plutôt de son ministre-président, Elio Di Rupo, c'est de régulariser les sans-papiers qui travaillent notamment dans l'Horeca, pour qu'ils puissent bosser de manière tout à fait légale et déclarée. Qu'est-ce que vous en pensez?
Benoît Lutgen: Je pense qu'il faut à la fois prendre des mesures… c'est du "et". À la fois par rapport à des personnes, et je connais des personnes dans ma commune, qui travaillent, qui ne posent pas de difficulté, qui sont par exemple ouvrier pâtissier, depuis plusieurs années, qui aujourd'hui se retrouvent parfois sans papiers et donc sans possibilité de travailler. Qui se sont intégrés, qui ne posent aucune difficulté, au cas par cas, ces personnes, il faut pouvoir les régulariser, évidemment qu'il faut les régulariser et leur donner la possibilité de travailler. Par contre, et c'est important, c'est du "et", c'est le centriste qui parle ici, et par contre dans ma commune aussi, j'ai connu le cas d'un réfugié qui a essayé d'étrangler deux personnes, qui a fait en tout et pour tout quatre mois de prison, qui est encore sur notre territoire, qui en son temps a incité des jeunes à faire le jihad, et qu'on ne renvoie pas. Il faut les expulser avec la même force. Pourquoi? Parce que ça crée du racisme et on n'a pas à avoir sur notre territoire des gens qui ont commis des délits et qu'on ne renvoie pas dans leur pays.


















