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Un accord sur la taxe des plus-values... mais toujours des tensions dans le gouvernement: y a-t-il un risque d’implosion?

Par RTL info avec Martin Buxant
Ça y est, le gouvernement tient sa taxe sur les plus-values : cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2026 et ne s’appliquera qu’aux plus-values futures.

Le gouvernement fédéral réuni en comité restreint a abouti lundi vers 9h à un accord au sujet de la taxation des plus-values. Il parvient de la sorte à boucler l’un des dossiers les plus explosifs de la coalition Arizona. Cet accord engrangé, c’est une sacrée épine en dehors du pied du Premier ministre Bart De Wever.

En effet, ce dossier était depuis le premier jour de la formation gouvernementale un symbole, comme un trophée donné à la gauche, le parti socialiste flamand Vooruit en l’occurrence. « C’est en fait un prix payé par les partis de droite comme le MR et la N-VA pour les sacrifices consentis par la gauche dans de nombreux autres dossiers comme celui des allocations de chômage, la migration ou encore la sécurité où la droite veut réformer en profondeur », résume notre référent politique Martin Buxant.

Seulement, on a vu le président du MR Georges-Louis Bouchez mettre en garde ; il veut maintenant que les autres dossiers progressent également. « C’est un peu comme si on était entré dans un géant jeu du ‘je te tiens tu me tiens par la barbichette’. Le MR, vous l’avez dit, veut des avancées sur le chômage sinon il bloquera la taxation des plus-values… mais les socialistes flamands, eux, veulent un vote sur les plus-values sinon, disent ils, ils quitteront le gouvernement ».

Même Les Engagés y vont de leur refrain : hier soir leur président a menacé de ne pas voter la réforme du chômage si des budgets complémentaires n’étaient pas alloués aux communes.

Y aurait-il un vrai risque d’explosion de la coalition ? « Non, tous ceux-là sont trop avancés sur le chemin qui traverse le désert : faire demi-tour, c’est l’assurance de mourir de soif », résumé Martin Buxant. « Ils vont donc continuer de marcher à cinq, cinq partis qui ne s’aiment pas beaucoup, mais qui détestent encore plus ceux qui sont sur les bancs de l’opposition. C’est peut-être cela, le vrai ciment de l’Arizona… »

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