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Dans son discours devant les plus hautes autorités du pays, le Premier ministre Bart De Wever a souligné les "nombreux défis" auxquels notre pays est confronté, mais aussi la réponse que le nouveau gouvernement entend apporter grâce à son "mandat démocratique fort". Le roi Philippe a quant à lui exprimé sa satisfaction à l'égard du nouveau gouvernement fédéral, tout en regrettant qu'il n'en soit pas encore de même en Région bruxelloise.
Bart De Wever a commencé son discours en constatant que "pour la première fois depuis 16 ans, il y a un gouvernement qui bénéficie d'un soutien démocratique de part et d'autre de la frontière linguistique". "Un soutien démocratique sain qui, à terme, devrait être la norme", a-t-il déclaré. "Ce mandat démocratique fort doit maintenant se traduire par des réponses aux grands défis de notre temps."
M. De Wever a ensuite présenté les "nombreux défis" auxquels notre pays est confronté, tels que la situation budgétaire, le faible taux de participation au marché du travail, le vieillissement de la population qui pèse sur le système des soins de santé et des pensions, l'immigration et la situation géopolitique.
"Tant dans le nord que dans le sud du pays, le signal envoyé en juin dernier à la classe dirigeante était clair : il fallait relever ces défis. L'accord de coalition que j'expliquerai plus tard au Parlement espère répondre à ce signal."
M. De Wever a déclaré que le nouveau gouvernement poursuivra une politique de relance rigoureuse, "mais nous ne perdons personne de vue". Il a conclu par le message suivant: "On ne peut pas éviter les responsabilités de demain en les évitant aujourd'hui".
Dans son discours, le roi Philippe s'est ensuite réjoui de l'arrivée d'un nouveau gouvernement, un moment que le pays attendait "avec impatience". Il a toutefois déploré qu'il n'y ait toujours pas d'accord à Bruxelles. "Notre belle capitale - et aussi celle de l'Europe - doit rester un carrefour et non une impasse", a-t-il déclaré.