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Un syndicat interpelle le gouvernement fédéral : « Si la Belgique laisse partir des réservistes de Tsahal, elle sera complice de génocide »

Par RTL info avec Belga
Les syndicats belges CNE et ACV Puls appellent le gouvernement à contrôler les vols vers Tel-Aviv, alertant sur le risque de « complicité » si des réservistes israéliens transitent depuis la Belgique.

Alors qu’Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes supplémentaires pour son offensive sur la ville de Gaza, la CNE et son pendant flamand ACV Puls interpellent le gouvernement fédéral. « Si la Belgique laisse partir des réservistes de Tsahal, elle sera complice de génocide », mettent-ils en garde mercredi dans un communiqué commun.

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Les syndicats chrétiens se demandent notamment si le gouvernement belge contrôle les vols à destination de Tel-Aviv afin d’éviter qu’ils ne transportent de réservistes de l’armée israélienne ou si au contraire, l’exécutif accepte de « devenir une plaque tournante symbolique du transit génocidaire ».

« Nous savons tous ce qui se joue aujourd’hui. L’appel de Netanyahu (le Premier ministre israélien, NDLR) vise à renforcer une machine de guerre qui massacre la population civile palestinienne », dénoncent la CNE et ACV Puls.

« Si le gouvernement belge choisit de ne rien voir, de ne rien faire et de laisser des avions quitter Bruxelles avec à leur bord des réservistes de Tsahal, alors il ne pourra pas prétendre à l’ignorance. Ce silence et cette passivité feraient de la Belgique un complice direct du génocide », avertissent-ils. « Chaque jour qui passe, le bilan humain à Gaza s’alourdit. Chaque avion qui part de Bruxelles sans contrôle, c’est une tache supplémentaire sur les mains du gouvernement belge », poursuivent-ils.

Les syndicats demandent dès lors que des mesures immédiates soient prises, notamment l’interdiction de tout transit d’armes vers Tel-Aviv, l’interdiction d’utiliser des vols commerciaux au départ de la Belgique pour transporter des réservistes israéliens ainsi que la mise en place d’un contrôle strict et transparent des passagers à destination de Tel-Aviv.

Plus globalement, les syndicats appellent le gouvernement fédéral à se positionner clairement : « est-il du côté du droit international ou du côté de Netanyahu ? ». À lui de choisir entre « fermer les yeux ou empêcher la complicité de génocide », concluent-ils.

Sollicités par l’agence Belga, la police fédérale et le ministre fédéral de l’Intérieur n’ont pas été en mesure de commenter dans l’immédiat.

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