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Les discussions entre les délégations ukrainienne et américaine en Arabie Saoudite ont abouti à un accord inattendu de cessez-le-feu immédiat de 30 jours. Cette proposition de cessez-le-feu doit encore être acceptée par Vladimir Poutine. Mais alors, la Belgique a-t-elle changé sa volonté d'investir dans l'armée?
Un accord de cessez-le-feu a été trouvé en Arabie Saoudite, concernant la guerre en Ukraine. Les délégations ukrainiennes et américaines ont trouvé un terrain d'entente. Bien que la proposition doit encore être acceptée par Vladimir Poutine, les relations entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky sont moins tendues.
Cet accord tombe après les nombreuses déclarations du président américain concernant son désengagement envers l'OTAN notamment.
Dès lors, la Belgique va-t-elle revenir sur sa décision d'augmenter les budgets de la Défense ? C'est peu probable. Difficile en effet d'imaginer le ministre de la Défense changer aussi vite ses plans. Pour plusieurs raisons :
- La trêve est temporaire et son acceptation par la Russie reste incertaine.
- Les plans du ministre s'inscrivent dans une stratégie à long terme de renforcement militaire, qui va au-delà de la seule crise ukrainienne.
- Théo Francken justifie ses investissements par un besoin général de protection et d'alignement sur les politiques de l'OTAN.
Cependant, si la trêve devait mener à une désescalade durable du conflit, cela pourrait à terme influencer l'opinion publique et politique concernant la nécessité d'augmentations aussi importantes du budget de la défense.
Néanmoins, à court terme, il est plus que vraisemblable que Théo Francken maintienne son cap, considérant que la situation géopolitique globale justifie toujours ses projets d'investissement dans la défense belge.
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