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La ligne d’écoute 1712 reçoit très peu de demandes d’aide concernant la maltraitance des personnes âgées, alors qu’une personne âgée sur six en est victime. L’organisme l’a indiqué dans un communiqué de presse publié mercredi. « Ce manque de signalement est particulièrement préoccupant », déclare la coordinatrice Kasia Uzieblo.
À l’échelle mondiale, une personne âgée sur six subit une forme de maltraitance à un moment ou un autre de sa vie, mais ces souffrances restent largement invisibles. Ces situations sont alarmantes dans les établissements de soins, mais beaucoup de personnes âgées sont également confrontées à des violences physiques, psychologiques, financières ou autres à domicile, au sein de leur famille ou dans leur entourage.
Seul 3 % des cas signalés au nord du pays
En Flandre également, la maltraitance des personnes âgées est un problème courant, mais souvent invisible. Cette invisibilité est également manifeste à la ligne d’écoute 1712 : en 2024, seulement 3 % des cas signalés concernaient des personnes de plus de 60 ans. Il s’agit de l’un des groupes les plus restreints couverts par la ligne d’écoute, alors même que les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
« Les personnes âgées sont souvent dépendantes ou loyales envers ceux qui s’occupent d’elles », souligne Kasia Uzieblo, coordinatrice flamande. « C’est pourquoi ils n’osent pas parler. Le faible nombre d’appels concernant la maltraitance des personnes âgées ne signifie pas que le problème est mineur, mais qu’il reste profondément enfoui. » conclut-elle.
















