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Le nouveau gouvernement Arizona souhaite instaurer la "prime trampoline", qui prévoit de pouvoir démissionner de son travail et de toucher des allocations de chômage. Qui peut en bénéficier et pendant combien de temps ?
La règle, telle que nous la connaissons, est la suivante : si vous démissionnez, vous ne pouvez pas bénéficier du chômage. Dans certains cas, l’ONEM peut toutefois considérer que la démission est justifiée lorsqu'il s’agit de raisons médicales ou de fautes graves commises par l’employeur, par exemple.
Mais aujourd'hui, le nouveau gouvernement, mené par Bart De Wever, prévoit d’adapter les règles relatives aux démissions et aux droits de chômage avec une "prime trampoline".
Qu’est-ce que c’est ?
Cette prime vous offrirait la possibilité, une fois dans votre carrière, de démissionner, et donc d'aller de votre plein gré au chômage, tout en conservant le droit à ces allocations. Cependant, certaines conditions devraient être remplies. Par exemple, avoir une carrière d’au moins dix ans de travail effectif.
Par ailleurs, l’allocation de chômage aurait une durée de six mois maximum, qui pourrait être prolongée à condition que vous suiviez une formation pour un métier en pénurie. Autre détail : celle-ci devrait être entamée au cours du premier trimestre de l’allocation de chômage.
"Il s’agit littéralement d’un saut vers un meilleur emploi, sans avoir à s’inquiéter d’être immédiatement à court de revenus", explique Stijn Baert, expert du travail, à nos confrères de Het Laatste Nieuws.
Inquiétude de la part des syndicats
Les partenaires sociaux sont majoritairement défavorables à la "prime trampoline". C’est notamment le cas de l’ABVV (FGTB flamand, ndlr). Le syndicat craint que les employeurs poussent les employés à démissionner par consentement mutuel, ce qui les dispenserait de payer des indemnités de licenciement. Du côté des organisations patronales, elles redoutent une vague de démissions.



















