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Pour la première fois cette année, dans le cadre des festivités du Doudou, des zones mauves ont été créées. Ces zones serviront de refuge, de sas de sécurité aux personnes victimes d'agressions sexistes et sexuelles.
Des zones mauves en guise de refuge en cas d'agressions sexuelles ont été installées cette année dans le cadre des festivités du Doudou. Au-delà de ces zones, c'est même tout un protocole Violences Sexistes et Sexuelles qui a été mis en place pour la première fois de l'histoire de la Ducasse.
Mais tous les événements en sont-ils obligés? Il n'y a pas encore de loi à l'échelle nationale qui impose de respecter ce protocole
mais sa mise en place est vivement encouragée et les réflexes ont changé. ONG Plan international
Plusieurs festivals ont répondu présents à la volonté des autorités de lutter contre les agressions. Ils ont prévu des protocoles spécifiques inspirés du plan Sacha, pour Safe attitude contre le harcèlement et les agressions. Esperanzah, souvent comme un pionnier dans l'application de ce plan Sacha, a formé des équipes chargées d'accompagner les victimes. Les Solidarités ont suivi le mouvement, de même que Jyva' zyk et les 24 heures vélo à Louvain-la-Neuve. Dour, les Ardentes et Couleur Café ont installé des safe zones, de même que la Jeffke, la fameuse salle de guindaille de l'UL.
Ces dispositifs restent malheureusement souvent méconnus des festivaliers sur les sites des grands événements. Selon l'ONG Plan international, 4 personnes sur 10 ne réagissent pas face à une situation problématique et 6 personnes sur 10 considèrent que le harcèlement est courant en festival.


















