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Frank Vandenbroucke le confirme : il n’y aura pas de vaccins renforcés contre la grippe pour toutes les personnes de plus de 65 ans

Par RTL Info avec Belga
À l’approche de la saison hivernale, tous les seniors ne pourront pas bénéficier d’un vaccin renforcé contre la grippe.

Il n’y aura pas assez de vaccins renforcés contre la grippe pour toutes les personnes de plus de 65 ans, a indiqué mercredi le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, en commission de la Chambre. Mais il y a suffisamment d’autres vaccins, efficaces et sûrs eux aussi pour cette catégorie, estime-t-il.

À l’approche de la saison de la grippe, le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a recommandé il y a un mois pour la première fois l’administration de vaccins renforcés aux groupes à risque, où le taux de couverture reste trop faible, en particulier les plus de 65 ans. Ces vaccins sont renforcés en les dosant plus fortement – jusqu’à quatre fois la concentration normale – ou en leur ajoutant un adjuvant, ce qui améliore la réponse du système immunitaire. Lors de la dernière saison, les hospitalisations ont été nombreuses et la surmortalité liée à la grippe a atteint un sommet en sept ans.

Quelque 2,6 millions de doses de vaccins sont disponibles pour la saison de la grippe 2025-2026, dont 235.000 vaccins renforcés.

« Nous pouvons affirmer que la quantité sera suffisante pour la saison qui vient », a expliqué le ministre en réponse à des questions de Jeroen Van Lysebettens (Ecolo-Groen), Anthony Dufrane (MR) et Irina De Knop (Open Vld). En ce qui concerne les vaccins renforcés, il incombe aux médecins d’évaluer la situation immunitaire du patient. Une recommandation du Risk Management Group de la Santé publique demande de les réserver aux patients pour qui le bénéfice sera potentiellement le plus élevé, comme les aînés souffrant d’une déficience immunitaire.

Les acteurs impliqués dans les campagnes de vaccination contre la grippe, comme les autorités locales et les pharmaciens, font déjà leurs commandes de doses en décembre ou janvier qui précèdent la campagne automnale, ce qui permet aux sociétés pharmaceutiques d’anticiper les quantités nécessaires.

« Dans ce contexte spécifique, l’avis du Conseil supérieur de la santé est arrivé trop tard pour encore être intégré de façon optimale dans la campagne de vaccination, je le regrette », a souligné le ministre.

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