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Le 1er mai dernier, le soleil poussait 180.000 touristes d’un jour à rejoindre la côte, provoquant d’énormes embouteillages sur les autoroutes, mais aussi au centre-ville. Pour éviter à l’avenir une telle pagaille, la commune de Knokke-Heist vient de tester un plan « anti-chaleur ».
Désormais, seuls ceux qui travaillent, habitent ou passent des vacances proches de la digue pourront accéder dans le centre. « Je ne trouve pas que ce soit une bonne idée. Vraiment pas », confie une touriste.
Pour éviter les embouteillages dans le centre, la commune va donc mettre en place des parkings de dissuasion situés… à 3 km de la plage. La bourgmestre, Cathy Coudyser, est optimiste : « Je peux comprendre que des gens vont dire qu’avant ils pouvaient accéder à la digue. Et plus maintenant… mais se rendre à la mer à pied deviendra une belle expérience ».
Premier enseignement du test effectué en dehors des vacances : la création de files dans certaines rues. La police s’engage à trouver des solutions.
Le pinson a-t-il chanté ?
Le week-end dernier se déroulait un championnat unique en son genre à Waregem, celui du chant de pinsons. Une tradition d’origine flamande, étonnante et musicale.
L’objectif ? Reconnaître et comptabiliser le chant du pinson. Au total, 700 participants prennent part à la compétition et sont répartis sur deux kilomètres. Pour éviter toute tricherie, éleveur et pinsons sont mélangés.
Ce folklore naît au 16e siècle. À l’époque, le pinson était vendu au marché pour être mangé. « Le pinson est un oiseau qui aime délimiter son espace de vie. Il le défend en chantant plus souvent et plus fort que les autres. C’est sa manière de les faire fuir de son territoire », raconte Filip Santens, organisateur du championnat de Belgique.
Et le grand gagnant national est Daniel. Son pinson a chanté 917 fois.
Tunnel sous l’Escaut
C’est l’un des chantiers les plus importants de Flandre : celui du ring d’Anvers, qui se termine par l’installation d’un tunnel sous l’Escaut. Des travaux gigantesques, coûteux et très compliqués à réaliser.
Tiré sur l’eau par des bateaux remorqueurs, l’élément du tunnel mesure 160 mètres de long sur 42 mètres de large, et 10 mètres sous l’eau. Son poids ? Quelque 60.000 tonnes.
« L’espace intérieur est hermétique. Et si l’air qui y est présent est plus lourd que le poids total de la structure, il ne coule pas, il flotte », explique Jonas Rabaey Responsable « environnement » de la construction du tunnel.
Faute de place à Anvers, les huit morceaux du tunnel sont fabriqués dans le port de Zeebruges. Ils sont ensuite transportés par voie d’eau jusqu’au port de Terneuzen. De là, ils doivent profiter de la marée haute pour terminer le trajet de 120 km parcouru en 32 heures. « Au port, nous attendons une demi-heure afin de profiter du courant de la marée haute pour poursuivre la route vers Anvers », ajoute Jan Bauwens Directeur du projet.
« Les travaux impressionnent les badauds venus observer les manœuvres. « C’est un travail de précision. C’est spectaculaire. Je voulais voir cela », témoigne une habitante.
Le tunnel sera accessible aux vélos et aux voitures en 2030. Coût total des travaux : 10 milliards d’euros

















