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À l’échelle mondiale, le patrimoine des ménages poursuit sa progression à un rythme soutenu. Fin 2024, il atteignait un montant brut record de 269.000 milliards d’euros. En Belgique, le patrimoine brut moyen par habitant s’élèvait à 141.510 euros, ce qui place le pays juste en dehors du top 10 pour ce critère, comme l’année précédente.
Globalement, le patrimoine brut des ménages a progressé de 8,7% en 2024, un peu plus qu’en 2023 (+8%). Pour 2025, Allianz prévoit une hausse plus modérée (+6%), en raison d’un risque de repli des marchés boursiers et des incertitudes liées à la politique commerciale américaine, qui «jettent une ombre sur les décisions d’investissement et d’épargne».
Le patrimoine net - hors dettes - a bondi de 10,3% en 2024, contre 9,4% un an plus tôt. En dix ans, il a même doublé pour atteindre 210.000 milliards d’euros, souligne l’assureur.
La Suisse reste en tête du classement du patrimoine brut par habitant (près de 400.000 euros), devant les États-Unis (370.000 euros) et le Danemark (250.000 euros). Si l’on considère le patrimoine net, ce sont les États-Unis qui dominent (310.000 euros), suivis par la Suisse (270.000 euros) et Singapour (200.000 euros).
Ces écarts, déjà visibles dans le trio de tête, traduisent une forte concentration des richesses. Dans les 57 pays étudiés, les 10% les plus riches - environ 570 millions de personnes disposant en moyenne de 325.000 euros nets - détiennent 85% du patrimoine mondial, contre 92% il y a vingt ans.
Le rapport d’Allianz couvre 57 pays représentant 91% de la production économique mondiale et 72% de la population. Il prend en compte les liquidités, dépôts bancaires, actions, obligations, créances sur assurances et fonds de pension, mais exclut l’immobilier.



















