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La Chambre a approuvé jeudi en séance plénière des modifications du statut militaire. Désormais, les compétences acquises ailleurs seront également reconnues au sein de la Défense.
Les militaires ou les candidats pourront à l’avenir bénéficier d’une dispense sur la base de leur expérience, confirmée par un test de compétences. Par exemple, une personne ayant travaillé comme maçon, électricien ou informaticien pourra terminer plus rapidement certaines parties de sa formation militaire.
Une plus grande flexibilité sera également introduite dans les études. La Défense offrira la possibilité de suivre des masters universitaires dans des domaines autres que les filières classiques telles que la médecine, la pharmacie ou l’ingénierie. L’armée souhaite ainsi répondre aux nouveaux besoins en matière de connaissances, notamment dans les domaines de l’informatique et de la cybersécurité.
Les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent plus rester à l’armée, pourront plus facilement continuer à travailler au sein du ministère de la Défense dans une fonction civile. Cela vaudra également pour les candidats militaires et pour ceux qui sont tombés malades ou ont été blessés en dehors du service.
Des simplifications pratiques devraient par ailleurs permettre de réduire la charge administrative. Ainsi, la suspension temporaire dans le cadre de procédures disciplinaires pourra désormais être prolongée par périodes de six mois au lieu de trois mois. De plus, les militaires ayant une carrière à durée limitée ne devront plus demander chaque année le renouvellement de leur contrat. Au lieu de quatre renouvellements distincts, ils pourront désormais prolonger leur contrat de quatre ans en une seule fois.
