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Celui-ci pâtit de la faiblesse du marché du travail et n’a constaté aucun signe d’amélioration en Amérique du Nord et en Europe. La situation semble en revanche se débloquer en Espagne et en Italie.
Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires du groupe a diminué de 3 % par rapport à la même période en 2024, pour s’établir à 5,8 milliards d’euros. Cette baisse atteignait les 5 % au deuxième trimestre. La chute du chiffre d’affaires est notamment due aux effets des taux de change, explique Randstad. Son bénéfice net a reculé de plus de 20 %, à 83 millions d’euros en glissement annuel, mais cela représente une amélioration par rapport au trimestre précédent.
Concernant la Belgique et le Luxembourg, le chiffre d’affaires au troisième trimestre a diminué de 1 % par rapport à l’année dernière (-2 % au deuxième trimestre), tandis que la marge bénéficiaire, à 4,1 %, était également légèrement inférieure à celle de l’année dernière (4,3 %).
Sander van ’t Noordende, CEO du groupe, voit dans ces résultats le signe que l’entreprise est sur la bonne voie et souligne particulièrement les efforts sur la numérisation et la maîtrise des coûts. Les frais de personnel ont ainsi diminué de 4 % par rapport au trimestre précédent.
