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Un nouveau foyer de grippe aviaire a été détecté dans un élevage de volailles situé dans la commune de La Bruyère, en province de Namur, a indiqué lundi l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca). « Une zone de protection de trois kilomètres et une zone de surveillance de 10 kilomètres ont été délimitées autour du nouveau foyer », précise l’Afsca. Vu la de cet élevage avec celui déjà contaminé à Gembloux, ces périmètres « fusionnent intégralement » avec les zones déjà mises en place dimanche autour de ce précédent foyer, précise l’agence.
6400 poules reproductrices eutanasiées
La conséquence pour l’éleveur de Meux est l’euthanasie de ses 6400 poules qui a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Il s’agissait de poules reproductrices qui fournissaient des œufs qui étaient ensuite mis dans des couvoirs.
Quant aux répercussions pour le secteur, il y a désormais de nouvelles mesures de précaution dans la région pour les éleveurs, avec notamment des restrictions pour les déplacements de volailles, comme, par exemple, les déplacements vers l’abattoir.
Il n’y a pas de lien direct qui a été établi entre les deux foyers d’infection à la grippe aviaire. Il semblerait a priori que ce soient des oiseaux sauvages qui les aient contaminés.
Que faire si vous avez des poules ?
Pour les professionnels comme pour les particuliers qui détiennent des volailles dans un rayon de 10 km autour de ces deux foyers d’infection, il est demandé de mettre leurs volailles à l’abri par mesure de précaution. Dans la zone de trois kilomètres, cette obligation s’applique également aux autres oiseaux.
La grippe aviaire de type H5, un variant hautement pathogène, s’étend dans le pays. Outre ce nouveau foyer, des cas ont déjà été détectés cet automne dans sept élevages de volailles et chez un éleveur amateur. De nombreux cas d’infection ont également été constatés chez des oiseaux sauvages. Depuis le 23 octobre, tous les éleveurs professionnels sont tenus de confiner leurs oiseaux.
Les oiseaux des particuliers ne doivent, eux, pas obligatoirement être confinés. Mais l’Afsca recommande de les protéger au maximum de tout contact avec des oiseaux sauvages. Ils doivent en tous les cas être nourris et abreuvés à l’intérieur ou sous abri.
L’Afsca rappelle de ne pas toucher les oiseaux morts ou malades. Si un oiseau mort est repéré dans la nature, il est demandé d’appeler le numéro gratuit 0800/99.777.


















