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Dans le dernier numéro de Capital Santé, Lara Kotlar, porte-parole de l’AVIQ (Agence wallonne pour une vie de qualité), a détaillé le fonctionnement des centres d’accueil de jour pour seniors. « Ce n’est pas l’antichambre de la maison de repos », assure-t-elle. Les personnes âgées peuvent y venir un à cinq jours par semaine, participer à des activités cognitives, cuisiner, faire de la gym douce ou tout simplement rompre la solitude. L’objectif, souligne-t-elle, « c’est de maintenir ou renforcer l’autonomie pour que la personne puisse rester le plus longtemps possible à la maison ».
Un soutien précieux pour les aidants proches
Ces centres représentent également un soulagement pour les proches. « C’est une bouffée d’oxygène », souligne Lara Kotlar, qui estime que cette formule permet aux aidants (famille, conjoint…) de « travailler sereinement ou de prendre un peu de temps pour soi ».
Elle rappelle que cette respiration change aussi la dynamique familiale : « Quand on vit pour son conjoint, il n’y a plus vraiment de moments de partage. » Fréquenter un centre d’accueil de jour redonne ce souffle nécessaire aux deux parties et permet de « retrouver un équilibre dans la relation ».
Rompre la solitude sans rompre le lien familial
Selon la porte-parole de l’AVIQ, certains hésitent encore à recourir à ces structures par peur de « placer » leur proche ou de franchir une étape vers la maison de repos. Elle rassure : « C’est tout le contraire. Aller en centre d’accueil de jour, c’est un bénéfice qui permet de rester plus longtemps à domicile. » Ces établissements, environ 80 en Wallonie, sont ouverts « à la carte », en fonction du rythme et des besoins de chacun. Les personnes y sont encadrées par des équipes médicales et soignantes en coordination avec les prestataires à domicile, « sans rupture de soins ».
Accessibilité et coût modéré
Les centres d’accueil de jour sont présents dans toutes les provinces wallonnes, précise Lara Kotlar. Les informations pratiques et les coordonnées figurent sur le site de l’AVIQ, tout comme les aides éventuelles pour le transport, via des taxis sociaux ou des mutuelles. Côté tarif, le coût varie entre 20 et 30 euros par jour, repas et soins compris. L’inscription passe généralement par un entretien préalable. « C’est un accompagnement humain avant tout », conclut-elle, soulignant que cette solution « vaut la peine d’être explorée » pour toutes les familles soucieuses de maintenir leurs aînés dans leur cadre de vie habituel.
